Les charts Qobuz du lundi 18 août 2014

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Ecrit par qobuz

TÉLÉCHARGEMENTS

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1 – Angus & Julia Stone (Angus & Julia Stone)

Même avec un (gros) chèque, un producteur comme Rick Rubin ne se déplace généralement pas comme ça… Et si le gourou barbu ayant travaillé avec Johnny Cash, les Beastie Boys, les Red Hot Chili Peppers, Adele, Slayer et quelques autres pointures est aux commandes du troisième album d’Angus et Julia Stone, ça n’est guère par hasard même si tout ceci fut à l’origine le… fruit du hasard ! Tombant sous le charme de leur musique lors d’une fête chez un ami, l’impression du co-fondateur de Def Jam est confortée après avoir vu Julia en concert solo. Il la contacte mais Julia lui rappelle alors qu’elle et son frère ne jouent plus ensemble. Rubin insiste pourtant pour rencontrer également Angus. Au point de relancer la machine de ce duo pop et folk solaire, simple mais jamais simpliste. A l’arrivée, cet album éponyme renferme textures satinées, rêveries en poussières d’étoiles et mélodies dorées. Un disque touché par la grâce comme chez certains grands anciens (Dylan ? Mazzy Star ?) et qui ne cherche jamais à faire dans le jeunisme ou dans l’ère du temps. Et dans les moments intimistes et mélancoliques (Wherever You Are), Angus et Julia Stone ont rarement été aussi bouleversants. Un grand disque. Un vrai.

2 – LP1 (FKA twigs)

Avec son air d’Aaliyah dans la reine des damnés, la jeune artiste londonienne dévoile un disque entre électro et RnB. La chanteuse d’origine jamaïcaine revient après avoir suscité l’engouement avec son single Water Me. Cette fois-ci son RnB sonne un brin futuriste. Avec sa musique novatrice, sombre et hypnotique, la productrice, danseuse, compositrice et chanteuse parvient à créer une intimité sonore tout en suspension.

3 – Eric Clapton & Friends; The Breeze – An Appreciation Of JJ Cale (Eric Clapton)

Si le nom d’Eric Clapton orne le haut de cette pochette, c’est bien le visage de J.J. Cale qui en occupe toute la surface. Cet Eric Clapton & Friends: The Breeze, An Appreciation Of J.J. Cale ne cache donc pas son jeu et God rend ici hommage à l’une de ses idoles, J.J. Cale… Cale était un style à lui seul. Une sensation. Douceur, tranquillité, pas d’affolement lorsqu’il s’agit d’évoquer la musique de ce songwriter originaire d’Oklahoma City qui joua tout d’abord avec Leon Russell puis Delaney & Bonnie, avant de composer, en 1965, After Midnight qui n’attira l’attention que lorsqu’il fut repris, en 1970, par un certain… Eric Clapton ! Celui-ci chantera d’ailleurs d’autres perles de J.J. Cale, commeCocaine… En 1972, Cale enregistre enfin son premier album, Naturally, point de départ d’une discographie à cheval sur la country, le blues, le rock et la soul, un univers laid back, décontracté… Eric Clapton & Friends: The Breeze, An Appreciation Of J.J. Cale fête donc le premier anniversaire de la disparition de ce bluesman à part, emporté par une crise cardiaque à 74 ans. Les seize reprises des compositions de J.J. Cale sont signées par un impressionnant casting incluant notamment Tom Petty, Willie Nelson, Mark Knopfler, John Mayer, Derek Trucks, Albert Lee, David Lindley, Christine Lakeland, Greg Leisz, Jim Keltner et bien entendu Clapton. Un bel hommage.

 

ÉCOUTES

écoute 1808

1 – Eric Clapton & Friends; The Breeze – An Appreciation Of JJ Cale (Eric Clapton)

Si le nom d’Eric Clapton orne le haut de cette pochette, c’est bien le visage de J.J. Cale qui en occupe toute la surface. Cet Eric Clapton & Friends: The Breeze, An Appreciation Of J.J. Cale ne cache donc pas son jeu et God rend ici hommage à l’une de ses idoles, J.J. Cale… Cale était un style à lui seul. Une sensation. Douceur, tranquillité, pas d’affolement lorsqu’il s’agit d’évoquer la musique de ce songwriter originaire d’Oklahoma City qui joua tout d’abord avec Leon Russell puis Delaney & Bonnie, avant de composer, en 1965, After Midnight qui n’attira l’attention que lorsqu’il fut repris, en 1970, par un certain… Eric Clapton ! Celui-ci chantera d’ailleurs d’autres perles de J.J. Cale, commeCocaine… En 1972, Cale enregistre enfin son premier album, Naturally, point de départ d’une discographie à cheval sur la country, le blues, le rock et la soul, un univers laid back, décontracté… Eric Clapton & Friends: The Breeze, An Appreciation Of J.J. Cale fête donc le premier anniversaire de la disparition de ce bluesman à part, emporté par une crise cardiaque à 74 ans. Les seize reprises des compositions de J.J. Cale sont signées par un impressionnant casting incluant notamment Tom Petty, Willie Nelson, Mark Knopfler, John Mayer, Derek Trucks, Albert Lee, David Lindley, Christine Lakeland, Greg Leisz, Jim Keltner et bien entendu Clapton. Un bel hommage.

2 – Angus & Julia Stone (Angus & Julia Stone)

Même avec un (gros) chèque, un producteur comme Rick Rubin ne se déplace généralement pas comme ça… Et si le gourou barbu ayant travaillé avec Johnny Cash, les Beastie Boys, les Red Hot Chili Peppers, Adele, Slayer et quelques autres pointures est aux commandes du troisième album d’Angus et Julia Stone, ça n’est guère par hasard même si tout ceci fut à l’origine le… fruit du hasard ! Tombant sous le charme de leur musique lors d’une fête chez un ami, l’impression du co-fondateur de Def Jam est confortée après avoir vu Julia en concert solo. Il la contacte mais Julia lui rappelle alors qu’elle et son frère ne jouent plus ensemble. Rubin insiste pourtant pour rencontrer également Angus. Au point de relancer la machine de ce duo pop et folk solaire, simple mais jamais simpliste. A l’arrivée, cet album éponyme renferme textures satinées, rêveries en poussières d’étoiles et mélodies dorées. Un disque touché par la grâce comme chez certains grands anciens (Dylan ? Mazzy Star ?) et qui ne cherche jamais à faire dans le jeunisme ou dans l’ère du temps. Et dans les moments intimistes et mélancoliques (Wherever You Are), Angus et Julia Stone ont rarement été aussi bouleversants. Un grand disque. Un vrai.

3 – Shadow’s Songs (Dream After Reading)

 

Bonne écoute !

L’équipe Qobuz