Les charts Qobuz du lundi 17 mars 2014

Les charts Qobuz
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Ecrit par Julien Boudry

TÉLÉCHARGEMENT

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1 – Love Letters (Metronomy)

Après avoir évangélisé les foules avec The English Riviera, Joseph et ses apôtres de Metronomy signent un quatrième album assez étonnant. Un disque osé qui joue tant la carte de l’épure totale, pour ne pas dire du minimalisme militant, que celle d’un groove soul presque vintage. Le cerveau de Metronomy voulait ouvertement s’éloigner du « gros » son d’English Riviera pour revenir à plus de sobriété, de simplicité et, surtout, à l’essence même de ses chansons.

2 – G I R L (Pharell Williams)

Profitant du succès de Get Lucky des Daft Punk sur lequel il tenait le micro, Pharrell Williams a ensuite fait danser la terre entière pour Noël 2013 avec son single Happy. Place à l’album cette fois, son deuxième en solo. Un superbe alliage de soul, de pop, de funk baptisé GIRL sur lequel le cerveau quadragénaire des Neptunes et de N.E.R.D. a convié Justin Timberlake (Brand New), Miley Cyrus (Come Get It Bae), JoJo (Lost Queen), Alicia Keys (Know Who You Are) et, retour d’appareil, les Daft (Gust Of Wind) !

3 – If you wait (London Grammar)

Le choc London Grammar ! Ce jeune trio londonien né il y a deux ans vaut avant tout pour la voix envoûtante de sa chanteuse Hannah Reid qui n’est pas sans rappeler celle de Romy Madley Croft de The XX, mais aussi de Florence & The Machine voire, chez les plus anciens, de Tracey Thorn d’Everything But The Girl. Un chant sensuel et en apesanteur au service d’une pop résolument atmosphérique qui a ensorcelé Qobuz au point d’en faire un disque Qobuzissime.

ÉCOUTES

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1 – Love Letters (Metronomy)

2 – G I R L (Pharell Williams)

3 – If you wait (London Grammar)

Nouveauté Classique :

Enregistré en janvier et février 2014 à Berlin et publié en en temps record, cet album est bien dans l’air du temps puisqu’il propose une oeuvre concertante, le Concerto no 5 de Beethoven, avec une oeuvre pour piano seul qui lui fait miroir, avec la Fantaisie en ut majeur de Schumann, écrite à l’occasion de l’érection d’un monument consacré à Beethoven. Deux partitions qui permettent au jeune pianiste chinois, actuellement établi à Hanovre, de faire valoir sa stupéfiante assimilation du romantisme allemand. Du très beau piano qui chante et qui sait se mouvoir dans les méandres de la double nature de Schumann comme dans l’héroïsme de Beethoven.